Réunion des forces de gauche
05/04/2018-
Benoît Hamon s'est exprimé ce jeudi après-midi depuis Le Tréport, en Seine-Maritime, où il est venu accompagné d'autres personnalités politiques. L'ancien ministre socialiste a expliqué sa conception d'une réunion des forces de gauche contre la politique d'Emmanuel Macron.
Ce jeudi, Benoît Hamon, fondateur de Génération.S, s'est embarqué dans un train au départ de la Gare du Nord à Paris à destination du Tréport, en Seine-Maritime, aux côtés d'autres personnalités de gauche, comme le communiste Pierre Laurent, le militant NPA Olivier Besancenot et l'Insoumis François Ruffin.
Avec un espoir: que l'heure de la lutte contre la réforme de la SNCF soit aussi celle de l'union des gauches. "Nous avions appelé les dirigeants politiques à se retrouver dans des villes modestes qui sont les villes qui vont payer les pots cassés de cette réforme de la SNCF, parce que les trains n’y viendront plus et les gares vont fermer. Toutes les formations politiques ont répondu à cet appel et c’est une bonne chose", s'est félicité en préambule Benoît Hamon.
Plusieurs personnalités mais un seul clou
Marchera-t-il aux côtés des Insoumis de Jean-Luc Mélenchon le 5 mai prochain, à l'occasion de la marche nationale commune annoncée la veille? "Je ne crois pas que ce soit la proposition de Jean-Luc Mélenchon", a-t-il répondu. "Je crois que c’est la proposition d’un collectif citoyen qui s’est réuni hier avec justement cette volonté que les politiques se retranchent derrière les citoyens, qui ne soient pas sur le devant de la scène, ce qui ne m’empêche pas de dire que de toutes façons, j’entends bien taper sur le même clou avec tous ceux qui, aujourd’hui, sont opposés à cette grande casse du service public qui s’opère".
Sans toutefois le citer davantage, Benoît Hamon a ensuite évoqué plus directement le rendez-vous du 5 mai:
"Nous participerons à des initiatives plus larges dès lors que justement elles visent à remettre en cause ce mépris qui est celui d’une partie de la majorité quand elle montre du doigt ceux qui protestent contre sa politique (...) mais aussi l’injustice d’une politique qui ne renonce pas à baisser de cinq milliards d’euros l’ISF mais ne trouvent pas un milliard d’euros pour l’université, ni pour l’hôpital, ni pour les gares".
Ajouter un commentaire